
un amendement est alors proposé, rédigé et voté. La base commune fait une large place au front de gauche, tous les intervenants ont souligné leur accord profond avec l’esprit du texte : élargir le front de gauche, sa citoyenneté, le rendre durable en même temps, et donc trouver l’outil pour éviter la démarche de sommet et faciliter le « partir d’en-bas ». Il n’est pas anormal qu’on se cherche dans une démarche inédite. Pour autant l'idée d'une « coopérative initiée par le Front de gauche » est loin de faire l'unanimité. Que faut-il entendre par là ? Une nouvelle structure ? Ne faut-il pas laisser les citoyens trouver la forme ?Un amendement du texte est proposé qui supprime le mot « coopérative » mais souligne que d’autres forces politiques peuvent venir renforcer le front. Au gré du texte, on se rend compte que les mots ont leur importance, ainsi lorsqu'on écrit« les forces capitalistes » est-il nécessaire d'ajouter sociaux-démocrates? Libérales? Idem concernant l'expression « nouvelle république »qui semble plus explicite que « sixième république » , mais surtout permet d'éviter la confusion avec le sixième république de Montebourg. Le paragraphe concernant les jeunes générations a lui aussi donné lieu à un débat ; les participants se sont accordés pour dire qu’il y avait un travail d’approfondissement nécessaire. Une préoccupation : le patronat a, sur les jeunes, le travail et l'organisation à l'entreprise, gagné une bataille, en morcelant, individualisant, il a transformé tant la jeunesse que les entreprises. Les mutations du travail sont encore à approfondir, les grands groupes contrôlent la quasi-totalité des moyennes entreprises. Reconquérir l’hégémonie politique chez les jeunes, rebâtir une bataille idéologique et organisationnelle dans les entreprises est une question capitale, cela passe nécessairement par une activité, c’est cette activité qui entraînera l’amélioration de notre organisation (l’exemple des cheminots a été longuement cité). Les statuts du parti communiste L'organisation des communistes, les diverses instances et leur fonctionnement, a donné lieu à des échanges et a conduit à des propositions concernant la composition du conseil national, le rôle du comité régional, la répartition de la cotisation des adhérents à tous les niveaux. Des amendements en ce sens ont été proposés et adoptés. Nul doute que ces échanges ont contribué à renforcer encore plus et mieux les liens tissés avec les communistes et les militants au front de gauche.
ça fait plaisir de voir autant de monde lors des diverses rencontres et assemblées. une question me turlupine cependant : où sont les jeunes ? que sera dans 10 ans le fdg des albères si les forces représentant l'avenir ne font que montrer timidement le bout de leur nez?
RépondreSupprimern'y a t-il pas des actions à mener en ce sens ?