A lire: Copernic et Attac répondent à Gallois : "En finir avec la compétitivité".
Par Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Norbert Holcblat, Michel Husson, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat, Stéphanie Treillet.
http:// www.fondation-copernic.org/ spip.php?article789
A
ne pas manquer : Jean Luc Mélenchon Invité de France Info a vivement
dénoncé le rapport du penseur officiel social démocrate Gallois. Dire
que le coût du travail est excessif est selon lui un "mensonge". Ce qui
coûte cher selon Jean-Luc Mélenchon, "c'est le capital". Et sa
conclusion est sans appel :"Il faut jeter ce rapport à la poubelle."
http://www.franceinfo.fr/ economie/ les-invites-de-france-info/ melenchon-jette-le-rapport-gall ois-a-la-poubelle-792959-2012- 11-0
A
lire: Pierre Laurent secrétaire national du PCF, membre du front de
gauche: Rapport Gallois / Ayrault : « un coup de massue contre le
pouvoir d'achat »
Jean-Marc Ayrault a annoncé que le gouvernement
reprendrait la « quasi-totalité » des préconisations du rapport Gallois.
Tout en ne suivant pas la voix d'une baisse des cotisations sociales,
il confirme le choix d'un « choc de compétitivité », dès 2013, qui
boostera les profits des entreprises de 20 milliards d'euros. Cela
prendrait la forme d'un crédit d'impôt indexé sur la masse salariale
jusqu'à 2,5 fois le SMIC, équivalent à une baisse de 6 % du « coût du
travail ».
La perte de recettes pour l’État serait compensée, dès
2014, par une nouvelle baisse des dépenses publiques (10 milliards
d'euros) et une hausse des impôts indirects (10 milliards d'euros) qui
concernera la TVA, frappant aveuglément la consommation populaire.
Simultanément, le gouvernement entend mettre en place une « nouvelle
fiscalité écologique » avec un prélèvement supplémentaire possible (3 milliards d'euros) sur la consommation.
Les profits accrus ainsi dégagés iront principalement vers le
placements financiers et les délocalisations puisque la demande
intérieure s'en trouverait encore plus handicapée. En effet, le manque à
gagner pour l’État serait payé cash en rationnement des services
publics et en prélèvements accrus sur le pouvoir d'achat et la
consommation, laquelle représente 56 % de la demande finale en France.
C'est un véritable coup de massue contre le pouvoir d'achat. Un choc
oui, mais un choc avant tout pour celles et ceux qui, 6 mois après la
défaite de Nicolas Sarkozy jour pour jour, attendaient autre chose que
cette nouvelle cure d'austérité.
Au contraire, le PCF
préconise la baisse des charges financières d'intérêts et des dividendes
qui étouffent le système productif français. Simultanément, il faut
soutenir l'emploi, les qualifications et la demande avec la mise en
place d'un nouveau crédit pour les investissements matériels et de
recherche des entreprises dont le taux d’intérêt serait d'autant plus
abaissé que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de
formation.
Une relance des services publics, soutenant la demande
et l'efficacité de l'offre, avec l'exigence que la BCE en finance
directement l'expansion en Europe est plus que nécessaire.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
Les profits accrus ainsi dégagés iront principalement vers le placements financiers et les délocalisations puisque la demande intérieure s'en trouverait encore plus handicapée. En effet, le manque à gagner pour l’État serait payé cash en rationnement des services publics et en prélèvements accrus sur le pouvoir d'achat et la consommation, laquelle représente 56 % de la demande finale en France.
C'est un véritable coup de massue contre le pouvoir d'achat. Un choc oui, mais un choc avant tout pour celles et ceux qui, 6 mois après la défaite de Nicolas Sarkozy jour pour jour, attendaient autre chose que cette nouvelle cure d'austérité.
Au contraire, le PCF préconise la baisse des charges financières d'intérêts et des dividendes qui étouffent le système productif français. Simultanément, il faut soutenir l'emploi, les qualifications et la demande avec la mise en place d'un nouveau crédit pour les investissements matériels et de recherche des entreprises dont le taux d’intérêt serait d'autant plus abaissé que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formation.
Une relance des services publics, soutenant la demande et l'efficacité de l'offre, avec l'exigence que la BCE en finance directement l'expansion en Europe est plus que nécessaire.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,
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