Les établissements de santé de la côte Vermeille et du Vallespir à nouveau menacés.

Un communiqué de Nicolas Garcia.

Secrétaire départemental du PCF66, maire d’Elne et candidat aux législatives pour le Front de Gauche dans la 4^ème circonscription.

Les établissements de santé de la côte Vermeille et du Vallespir à nouveau menacés.
Emanation de la réforme hospitalière dite loi Bachelot, l’Agence Régionale de Santé (ARS) vient de publier un document d’orientation pour 2012. En seulement quelques lignes, elle propose ou plutôt confirme tous les doutes qui planent sur la survie des établissements de suite de soins, de rééducation fonctionnelle et de santé en général, se trouvant sur le département et en particulier sur la Côte Vermeille et le Vallespir.
Dans ce document, l’ARS indique pour le territoire des Pyrénées-Orientales (page 81) :
« Le recentrage sur Perpignan des activités de soins de suite et de réadaptation est à encourager ». En d’autres termes c’est une incitation, notamment pour l’Hôpital de Perpignan, gros pourvoyeur de publics pour ces centres de soins, à conserver les patients dans Perpignan ou à sa périphérie.
Cette procédure est de nature à porter un coup fatal aux établissements de Cerbère, Banyuls, Collioure mais aussi Arles sur Tech, Amélie les Bains et Prats De Mollo. L’ARS n’a d’autre logique que la rentabilité de la santé publique et la privatisation de ses secteurs les plus rentables. Il faut lui opposer un autre modèle : celle de la satisfaction des usagers et de l’aménagement du territoire.
Voilà pourquoi nous nous opposons aux orientations de l’ARS pour 2012.
Les établissements de nos cantons éloignés de Perpignan doivent être modernisés et soutenus. Nous n’acceptons pas qu’ils déménagent, ni vers Perpignan, ni même vers les cantons d’Elne, d’Argelès-sur-Mer ou Saint-Estève. La population et les salariés, qui ont déjà menés de belles luttes, doivent résister encore.
Nous serons à leurs côtés.
Quant aux politiques de gauche, ils doivent proposer, comme nous le faisons, l’abrogation de la Loi Bachelot, de la Réforme Générale des Politiques Publiques et la fin de la logique financière du système de santé afin de favoriser la qualité des soins dans le cadre d’un service public renforcé et d’un aménagement du territoire qui ne déshabille pas l’arrière-