Nicolas
Garcia et moi-même avons assisté à l’assemblée générale de l’Adepo (association
de défense des polyhandicapés).
Tout
d’abord, on ne peut qu’être admiratif devant la détermination, le courage, la
ténacité des parents pour obtenir un statut d’êtres humains à leurs enfants.
Ils auraient pu se contenter d’aides, d’allocations; non, ils veulent que
soient reconnus leurs enfants avec leurs spécificités comme faisant partie de
la société, comme nous tous. Ils veulent que comme pour tous les humains, la
société se donne pour objectif l’épanouissement maximum de leurs
individualités.
Nicolas
Garcia est intervenu mettant en évidence les carences des politiques au
pouvoir,
leurs désengagements mettant en difficulté les collectivités locales fautes de moyens financiers, de structures adaptées au handicap spécifique des polyhandicapés. Il a dénoncé l’action de l’agence régionale de santé (création de madame Bachelot, structure de droit privé), l’absence de politique vis-à-vis des handicapés vieillissants. Elie Puigmal a développé l’action du conseil général et Pierre Aylagas est intervenu sur la création à Argelès sur mer d’une maison d’accueil spécialisée (25 lits soit la moitié des besoins recensés, au bout de 10 ans de bataille et là aussi le désengagement de l’état !). Faudra-t-il attendre 10 ans pour que les familles puissent enfin respirer ?
leurs désengagements mettant en difficulté les collectivités locales fautes de moyens financiers, de structures adaptées au handicap spécifique des polyhandicapés. Il a dénoncé l’action de l’agence régionale de santé (création de madame Bachelot, structure de droit privé), l’absence de politique vis-à-vis des handicapés vieillissants. Elie Puigmal a développé l’action du conseil général et Pierre Aylagas est intervenu sur la création à Argelès sur mer d’une maison d’accueil spécialisée (25 lits soit la moitié des besoins recensés, au bout de 10 ans de bataille et là aussi le désengagement de l’état !). Faudra-t-il attendre 10 ans pour que les familles puissent enfin respirer ?
En
conclusion, Francis Roque, président a dénoncé une directive européenne qui
préconise la désinstitutionalisation. C'est-à-dire une démarche inverse de
celle de l’Adepo. En effet, comme pour l’école maternelle, comme pour la
dépendance, comme pour toutes les
politiques libérales, ceci revient à faire porter les efforts sur la famille et
consacrer le maximum des moyens sur l’aide aux marchés financiers.
Nous nous
retrouvons pleinement dans la démarche de l’Adepo.
Albert Ancona
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