La mort d'un bébé,
samedi, au bord d'une autoroute prés de Brive, souligne les risques que
font courir les fermetures de maternités. Le drame du
Lot, illustre la dangerosité des regroupements de maternités et plus
largement des hôpitaux de proximité et des services publics. Nos
cantons catalans, plus ou moins hauts, pourraient tout aussi
bien connaître le même genre de catastrophe humaine. Quelques
heures après le grand désarroi des équipes médicales et l'encore plus
grand désespoir des parents qui ont vu la vie de leur
petit être cher s'évanouir, François Hollande a
déclaré : "Ce drame nous appelle une fois encore, à ne rien accepter en matière de désert médical."
Puisse la déclaration de notre président conduire le gouvernement à
stopper la
valse infernale des restructurations dans la santé et des économies
drastiques. Hors dans notre propre département on voit bien, ne serait
ce qu'avec "La Perle Cerdane", que la loi, dites
Bachelot, n'est pas encore abrogée, voire même que son application
se poursuit peu ou prou. Car enfin, les élus locaux, les personnels de
santé, le Front de Gauche avec le PCF en première ligne,
les populations des départements concernés, parmi lesquels celui où
le drame a eu lieu, n'ont cessé d'avertir, de résister, de se battre
contre les fermetures, de maternités, d'hôpitaux de
proximité, de blocs opératoires parfois tout neufs, contre les
dangers que faisait courir une telle politique qui fait passer l'argent,
la rentabilité, les déficits publics avant l'humain. Fini
les discours, les promesses, les larmes sincères ou
"crocodilesques", la gauche socialiste dispose d'une majorité absolue,
de tous les pouvoirs, pour changer les choses dans l'urgence en matière
de dépenses publiques, sociales et de santé. Elle dispose pour
soutenir le changement urgent et profond de l'appui du reste de la
gauche et de la masse des gens qui lui ont fait confiance, il y a
quelques mois. Les politiques menées par la droite durant 10 ans ont
conduit à cette catastrophe et à d'autres beaucoup popularisées. Alors
le gouvernement actuel ne peut plus tergiverser au
risque de porter la responsabilité d'un prochain drame de même type,
même si l'on souhaite que plus jamais cela n'arrive.
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