Marisol Touraine, ministre de la santé, a beau s'époumoner en assurant que le PLFSS (projet de loi pour le financement de la Sécurité Sociale)
"est un budget de protection des français" , l'absence de nouvelle mesure de déremboursement dans ce PLFSS ne fait pas oublier celle décidées sous Sarkozy.
600 millions d'euros, c'est le montant de la ponction sur les retraités que représente la nouvelle taxe créée au nom de la prise en charge de la
perte d'autonomie.
15000 à 20000 c'est
le nombre de suppressions d'emplois que craint la CGT pour l'hôpital
public à cause de la trop faible hausse des dotations
budgétaires prévue dans le PLFSS.
0,3%, c'est le
montant de la taxe réclamée à plusieurs millions de retraités à compter
d'avril prochain, au nom du financement de l'aide à
l'autonomie. Un argument à faire bondir les organisations syndicales
de retraités, voyant là, outre une atteinte supplémentaire à leur
pouvoir d'achat, un déni de solidarité intergénérationnelle.
En effet, c'est un peu comme si l'on demandait au chômeurs de
financer le RSA par une taxe spécifique.
Suite politique de l'affaire des patrons qui se déclarent être des pigeons. Le
patronat interprétant les
courbettes du gouvernement au MEDEF et le recul devant "les pigeons"
entend pousser l'avantage et obtenir le plus possible. Que s'est-il
passé lundi à Matignon? Non seulement il y a eu un
déjeuner avec les 98 patrons du CAC 40, mais aussi la déclaration
qu'a fait Jérôme Cahuzac à ces 98 donneurs de leçons. Réponse au cours
de laquelle le ministre du budget a cru bon de laisser
entendre qu'il n'y aurait peut être pas les 60 milliards
d'exonérations de charges que ces derniers exigent sur le budget de
l'Etat, mais sans doute 50 milliards. La soupe est servie à ces
messieurs dames et les oreilles du gouvernement leur sont ouvertes.
Nicolas Garcia
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