un texte important, encore une démonstration que le front de gauche est en situation de conquête!
Madame, monsieur,
Chers amis, chers camarades,
« Dans cette bataille qui s’engage, je
vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a
pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa
candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet
adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans,
la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de
nos vies. » François Hollande, 22 janvier 2012, Le Bourget.
Monsieur le président Hollande, écoutez
le candidat François, révisez ses discours car c’est le mandat que vous
ont confié les Françaises et les Français. Relisez-le vite, car si la
bataille n'est pas tout de suite engagée le candidat François accusera
bientôt le président Hollande.
Nous, en tout cas, on n'oublie rien. On a
aimé l'année écoulée, la bataille menée. Et avec des millions de nos
concitoyens, on s'est fait un serment place de la Bastille, plage du
Prado, place du Capitole : si nous battons Sarkozy, on ne lâchera rien.
Alors nous y sommes, on a battu Sarkozy et la bataille du changement commence.
Notre adversaire sans visage l'a bien
compris. Il a déjà déclenché son tir de barrage, dégainé ses plans de
licenciements, son chantage à l'exil fiscal, son matraquage idéologique
sur le coût du travail, et ses commandements patronaux : « La
ratification du traité budgétaire européen ne devrait même pas être un
débat, ordonne Laurence Parisot, il faut le signer des deux mains. »
Eh bien madame Parisot, il n'y a qu'un
problème : c'est vous qui avez perdu les élections, et nous qui les
avons gagnées. Et si vous avez déclaré la guerre au changement, soyez
certaine que nous et les Français qui voulons ce changement ne sommes
pas décidés à nous laisser voler la victoire.
Jamais l’Europe, jamais la France,
jamais notre peuple, jamais le monde n’ont affronté une crise aussi
grave, aussi dure, aussi dangereuse. Et nous avons les solutions pour en
sortir.
Nous ne sommes pas des opposants. Les
querelles politiciennes, les tractations, les bisbilles, tout cela n’est
que détail car, après dix ans de droite, l’heure vient de sonner des
responsabilités, de la France, de l’avenir de notre continent et de
notre union.
Nous ne sommes pas des opposants. Nous
ne nous opposons pas à un gouvernement, nous combattons une politique,
l’austérité, qui enfonce l'Europe dans la récession. Nous récusons un
diagnostic erroné qui confond la crise de la dette avec le vrai mal, la
crise du cancer financier qui ronge le travail. Nous refusons de nous
plier à la confiscation de la souveraineté populaire par une classe
financière qui possède tout, les banques, les marchés financiers, les
multinationales, et qui a déclaré la guerre aux démocraties et aux
peuples.
Nous ne sommes pas des opposants. Nous
sommes, comme les Français, prêts à l’effort et au travail. Et après
tout, s’il s’agissait de se serrer la ceinture pendant deux ans pour que
le pays aille mieux, nous serions prêts à en discuter.
Mais le choc budgétaire décrété par le
président de la République n'est pas, ne sera pas, le choc salutaire
espéré par les Français. L'austérité appelle l'austérité, c'est la règle
implacable des marchés. N'avons-nous donc rien appris des souffrances
des peuples grecs, portugais, espagnols, allemands... ?
Je sais bien qu'il est à la mode de pleurnicher sur ces pôvres riches obligés de se délocaliser, sur ce pôvre Bernard Arnaud et ses quarante milliards d'euros de fortune estimés. On ne nous tirera pas une larme.
A l'heure où la fraude fiscale
représente plus que le budget de l'éducation nationale, je propose un
principe simple : la case prison pour les délinquants fiscaux, la case
salaires pour les travailleurs ! On arrête le Monopoly et on restaure
l'Etat de droit.
Et qu'on ne vienne pas nous parler de
flexibilité. Ou alors qu'on ose en parler aux dizaines de milliers de
salariés menacés en ce moment de licenciements dans le pays, aux PSA,
aux Fralib, aux Petroplus, aux Sanofi, aux Sodimedical, à à toutes
celles et à tous ceux-là qui sont sacrifiés sur l'autel de la
rentabilité et du profit financier. La flexibilité réclamée par le
patronat, c'est le cache-sexe de la loi de l'argent contre le travail.
Qu'on ose en parler aux 900 000 salariés
victimes de la dernière invention flexible du pouvoir Sarkozy : la
rupture conventionnelle !
Le changement, ce sont les salariés qui l'ont voulu. C'est pour eux que la vie doit changer.
Nous serons nombreux à rejoindre dans
quelques instants les salariés venus de toute la France pour manifester
dans la Fête. Oui c'est pour eux, d'abord, que le changement doit
commencer ! doit commencer tout de suite !
***
Nous ne sommes pas des opposants, nous sommes des bâtisseurs.
Notre problème principal n’est pas de
soutenir ou de nous opposer au gouvernement de la France. Notre problème
est de soutenir l’effort nécessaire pour rompre, pour changer, pour que
l’esprit de défaite face aux marchés cède le pas à l’esprit de conquête
d’un nouveau modèle social, économique, écologique, financier.
Ainsi, je m’adresse à chacune et à
chacun d’entre vous, à moi-même, à mon parti, le Parti communiste
français, au Front de gauche, à toutes les formations, à toutes les
forces de la gauche avec, à l’esprit, la responsabilité à laquelle
appelle la situation.
La France, l’Europe ont besoin que se
lèvent à la fois un front populaire de refus de l’austérité et un
mouvement de renaissance pour une nouvelle démocratie économique et
sociale.
Nous sommes comme dans un moyen-âge où
celles et ceux qui le peuvent ont la responsabilité de joindre leurs
efforts pour une renaissance de l’esprit démocratique contre les
féodalités mondiales que les forces de l’argent ont construites.
Si nous n'y prenons garde, l'argent-roi
creusera à nouveau les tunnels par lesquels les nouveaux barbares, et je
pense l’héritière de celui qui tortura en Algérie, tentent de se frayer
patiemment un chemin.
Ceux-là sont prêts à jeter les peuples
les uns contre les autres. A la catastrophe annoncée de l'austérité, ils
proposent d'en ajouter une autre : la dissolution de la zone euro,
autrement dit, la guerre des égoïsmes. Nous, avec les Grecs, les
Espagnols, les Roumains, les Allemands, les Italiens, nous croyons à
l'Europe, à l'Europe des peuples solidaires. On ne citera jamais assez
Jean Jaurès :
« Un peu d'internationalisme éloigne de
la patrie, beaucoup d'internationalisme y ramène ; un peu de
patriotisme éloigne de l'international, beaucoup y ramène. »
***
Combattre l’argent, c’est aujourd’hui
défendre la démocratie. C’est donc avec la conviction que la France doit
engager le combat que je me présente à vous. Et ce combat commence par
un simple mot : NON.
Non, nous n’acceptons pas que la Banque centrale européenne soit dépendante des marchés et indépendante des peuples.
Non, nous n’acceptons pas que le choc de
compétitivité, c’est-à-dire l’abaissement social du travail soit la
politique de l’Europe et de la France.
Non, nous n’acceptons pas qu’un traité européen impose aux peuples une politique de fracture sociale.
Non, nous n’acceptons pas que soit
décidé de l’avenir des peuples sans les peuples. Et qu'on ne nous
refasse pas le coup du « laissons passer ce traité et nous réorienterons
l'Europe demain », c'est un mensonge, un marché de dupes. Mario Draghi,
président de la BCE, pour lequel « la crise constitue une formidable
opportunité », a annoncé la couleur, pour lui le modèle social européen
est mort et le traité budgétaire est la première étape d'une stratégie
qui en compte trois et qui vont s'enchaîner dans la foulée de la
ratification. Je cite monsieur Draghi : « l'union financière,
budgétaire et politique qui conduira à la création de nouvelles entités
supranationales est inévitable. »
Eh bien, nous appelons la France a
refusé la ratification du traité Sarkozy-Merkel. Nous appelons les
parlementaires, nous appelons le président de la République qui s'était
engagé à le renégocier, à respecter le mandat qu’ils ont reçu du peuple
et nous demandons l’organisation d’un référendum sur le traité européen
de stabilité.
Nous appelons toute les forces de
progrès, tous nos concitoyennes et concitoyens à se joindre à la grande
manifestation unitaire pour l'Europe solidaire et contre le traité
d’austérité qui se tiendra le 30 septembre prochain à Paris.
Et permettez-moi d’ajouter que, pour la gauche, voter pour ce traité, ce serait comme une dinde qui voterait pour Noël !
***
A l’instant, j’ai employé un mot, celui
de renaissance. Je crois à cette idée. C’est une période de renaissance
intellectuelle, sociale, politique qui doit s’ouvrir.
Nous avons besoin de toutes et de tous.
Et il n’y a à mes yeux aucune condition, aucun ralliement nécessaire,
aucune allégeance à qui que se soit, pour débuter ce travail commun.
Le
Front de gauche n’est pas une boutique, c’est un mouvement.
Le Front de gauche n’est pas achevé. Sa
mission n’est pas de rassembler autour de lui, quoique évidemment le
faire n’est pas si mal, la mission première du Front de gauche, c’est
d’être l’un des outils par lequel forger un mouvement du peuple, une
agrégation des luttes sociales, de la politique et de l’effort
intellectuel.
Nous cherchons à nouveau au-delà de
nous-mêmes les voies pour que le Front de gauche se transforme en Front
du peuple, le pays et l’Europe ont besoin d’un Front populaire du XXIe
siècle.
***
J’aimerais enfin souligner un point d’importance décisive.
Oui, nous partageons pleinement l’ambition affichée par l’intitulé du ministère d’Arnaud Montebourg.
Oui, le pays a besoin d’un redressement
productif, ou, mieux, d’une renaissance productive. Car il ne s’agit pas
de produire comme avant. Il s’agit d’avoir pour le pays une ambition et
une vision de long terme. Nous sommes à l’heure des bouleversements et
des bifurcations : la révolution informationnelle n’en finit pas
d’ouvrir un monde nouveau. Une nouvelle révolution industrielle se
cherche.
Notre responsabilité est d'engager la
mutation de notre production industrielle et agricole, de nos relations
commerciales en ayant trois objectifs en ligne de mire 1) l'élimination
des gâchis sociaux et écologiques 2) la souveraineté alimentaire et
industrielle des grandes régions du monde 3) la transition vers une
croissance sociale et éducative de haut-niveau, un commerce de partage,
d'échanges et non plus de compétition, de dominations et de concurrence.
Ainsi, lorsque certains moquent avec
légèreté l'objectif de relocalisation, ils ont un monde de retard. Qui
peut penser, à l'heure de la fracture écologique, que la dépendance
massive de l'Europe aux protéines végétales sud-américaine est un bien
pour la société mondiale ? Qui peut sérieusement penser que le transport
de mégatonnes de produits chimiques de la Chine vers l'Europe est
moderne ? Pensons-nous sérieusement une seule seconde que les Chinois,
les Indiens, les Vietnamiens vont continuer à faire cadeau à l'Europe
d'une main-d'oeuvre bon marché alors que chaque année ces pays
produisent des cargaisons d'ingénieurs et de technologies nouvelles ?
Le colonialisme économique basé sur la
domination de l'Occident est derrière nous. Ainsi, nous ne profiterons
plus de main d'oeuvre et d'énergie à bas coût. La transition a débuté
depuis des années et la seule question qui se pose est : est-ce que les
peuples subiront cette transition dans le chaos social ou au contraire
dans la justice et le développement ?
En d'autres termes, laisserons-nous la
mondialisation se retourner contre les peuples ou bien la placerons-nous
au service des peuples ?
Il est de bon ton dans certains milieux
de parler de la Chine du bout du lèvre. J'aimerai bien quant à moi que
nous soyons capable à l'instar d'autres régions du monde de penser
l'avenir industriel et agricole avec vingt ans d'avance.
Le président de la République vient
d'annoncer l'objectif de rénovation thermique d'un million de logement
par an. J'applaudis des deux mains. Mais où est la filière industrielle ?
Aujourd'hui quand on installe en France une chaudière à bois, il n'y a
pas une seule entreprise française qui sache produire un aspirateur à
cendre automatique.
Il y a un problème d'anticipation à
l'échelle d'un siècle : nous sommes à l'étape d'une reconstruction de
nos modes de production. Et donc il faut que la puissance publique, que
l'Etat, que l'Union européenne prennent en main les acteurs essentiels :
les banques, la Banque centrale européenne, les acteurs industriels et
agricoles majeurs, le système public de formation.
Et passez-moi l'expression, mais ce
n'est pas avec la bande qui est à la tête des banques qu'on va s'en
sortir. L'économie est une chose trop sérieuse pour être laissé aux
banquiers. On nous accuse parfois de vouloir mener une politique
inflationniste par la mobilisation du crédit de la Banque centrale
européenne. C'est une critique passéiste : nous proposons l'ouverture
d'un crédit de transition industrielle, c'est-à-dire sélectif. Un
milliard d'Euros dans la rénovation thermique des bâtiments se
rentabilise en dix ans. C'est-à-dire rien à l'échelle des
investissements industriels.
Et j'ajoute qu'on ne nous fera pas
prendre de petites décisions prises par le petit bout de la lorgnette
politicienne qu'on ouvrira le réel avenir d'une ambition écologique et
industrielle. Fermer Fessenheim et laisser fermer les usines comme PSA
par dizaines, eh bien comme signe de changement social et écologique, il
y a mieux !
En un mot, le pays a besoin de
politique, c’est-à-dire d’un cap, un cap fixé selon des objectifs
humains de civilisation. Ce cap, il nous faut le construire tous
ensemble, salariés, syndicalistes, intellectuels, politiques et ce cap
d’intérêt national, il faut qu’il l’emporte.
Certains à gauche se bouchent le nez quand ils entendent parler d'industrie.
J'aimerais leur rappeler que leur Ipad,
leur scooter électrique et que les serveurs qui accueillent Facebook, ne
naissent pas dans les choux !
Un pays sans usine est un pays mort. Un pays sans ouvrier, sans ingénieur, sans scientifique est un pays mort.
Alors oui, la classe ouvrière de ce pays
et de l'Europe doit relever la tête. Il faut ouvrir des usines,
construire des transports en commun, isoler les bâtiments car on ne fera
pas avaler qu'il est plus écologique de produire à 10 000 kilomètres ce
dont nous avons besoin ici.
***
Chers amis, vous êtes nombreuses et
nombreux. Je reconnais beaucoup de visages qui me sont chers, avec qui
notre dialogue se poursuit depuis des années. Il y a des amis ici. Des
femmes et des hommes que je respecte profondément.
Il y a des infatigables, des créatifs,
celles et ceux qui ont affronté les tempêtes, certains, n'est-ce-pas
cher Bernard Thibault, qui ont tant donné, qui donne tellement à leur
idéal. Soyez remercié de votre présence, elle nous touche, elle me
touche.
Et parmi ces visages, parmi tous mes
amis du Front de gauche, il en est un que je veux saluer
particulièrement aujourd'hui, c'est Jean-Luc Mélenchon. Nous formons une
équipe soudée, nous n'avons pas connu que des chemins de roses et
d'encens, nous avons ensemble vibré dans les victoires, encaissé des
coups, ensemble. Un chose est sûre : il n'y a pas d'aventures
politiques, sans aventures humaines. Et c'est aussi cela le Front de
gauche. Alors oui, Jean-Luc, nous sommes fiers de ce que nous avons
commencé à accomplir ensemble. On ne lâche rien !
Et je veux faire une remarque amicale à mes amis journalistes.
Certains m'ont tenu la jambe avec les
problèmes de leadership. Je vais vous faire une confidence : ça
m'intéresse autant que les problèmes de phlébite de la Reine
d'Angleterre.
Et pour une raison de fond : j'ai
toujours été un communiste un peu anar sur les bords. Je crois à la
coopération, je crois à la polyphonie, je crois à l'indépendance et à
l'unité. Ça cloche parfois, ça discutaille, et alors ? Vous voulez
l'alignement derrière un chef ?
L'avenir, c'est une société du partage,
de la révolution citoyenne, de la fin de l'organisation présidentialiste
de la société. Et vous savez, je pense que le Front de gauche doit
devenir une coopérative bouillonnante.
Alors, mes amis journalistes, ça défrise
les modèles ? On a du mal à s'arracher à un lecture virile et
patriarcale de la politique ? C'est normal, pas d'angoisse, c'est juste
que le monde change.
***
Je veux dire enfin un mot de l'avenir du Parti communiste français et de notre prochain congrès.
Le récit qui s'est imposé ces trente
dernière années est à la fois simple et juste : le communisme et le
PCFsont entrés en crise avec l'échec de l'expérience soviétique et le
capitalisme s'est présenté comme la seule voie crédible.
Tout cela était apparu juste. Jusqu'à
maintenant. Car l'histoire s'est renversée : c'est le capitalisme qui
est en crise, plus nous.
Et vous devez comprendre, je le dis en
particulier aux commentateurs de la vie politique, que nous sommes
désormais entrés dans une nouvelle histoire, un nouveau récit.
Nous regardons l'avenir, nous regardons
nos responsabilités, nous développons notre action internationale, une
nouvelle génération de jeunes intellectuels, de syndicalistes, de
travailleurs nous a rejoints !
Je ne dis pas cela pour pousser un
cocorico qui n'aurait aucun intérêt. Je dis cela car j'ai la conviction
que notre pays, et notre parti, vont vivre une période de renaissance
intellectuelle et politique.
Les enfants de la crise, les enfants du
début des années 1980 et 1990 arrivent à maturité politique avec une
donnée fondamentalement différente de la génération précédente : le
monde dans lequel ils sont nés est un monde de dangers, de guerre, de
crash écologique, d'abaissement de la valeur de la personne humaine à la
valeur comptable et, dans le même mouvement, c'est un monde où les
possibilités de partage des savoirs, des informations, de coopération à
des milliers de mains sont nées.
C'est dans ce monde que nos enfants ont grandi : le monde des gâchis et le monde des partages.
Les racines de l'idée de mise en commun,
d'un communisme de nouvelle génération sont là. Et c'est pour cela
qu'une page est tournée, qu'une histoire nouvelle s'écrit.
C'est pour ces raisons simples qu'un
mouvement de renaissance, pour le communisme, pour le PCF et, bien
au-delà, est en train de chercher les voies de son accouchement. Et à
nos yeux, il n'y a aucun préalable pour se mettre autour d'une table et
pour travailler car il faut travailler, sortir des cases dans lesquels
nous sommes tous plus ou moins enfermés, et travailler, travailler,
travailler ensemble, sans cesse.
Alors s'agissant du Parti communiste
français, dont nous venons ce jeudi de convoquer le congrès du 7 au 10
février prochain, je vous le dis comme je pense, devant l'importance
historique des enjeux : ne vous attendez pas à un congrès plan-plan.
N'attendez pas de nous que nous prenions des mines grises et des airs
déconfits parce que ça va être rock n'roll.
Ce sera le congrès de la France et de la
coopération mondiale, cela sera le congrès des ouvriers et de
l'écologie, cela sera à la fois le congrès de la jeunesse et celui qui
mariera Rousseau et Marx, cela sera le congrès des entreprises en lutte
et d'une nouvelle économie politique. Cela sera le congrès du
développement du Front et de gauche et d'une nouvelle ère pour le Parti
communiste français.
Alors le message est clair :
accrochez-vous aux rideaux, ca va secouer. Le Parti communiste est de
retour pour être utile au peuple, à la France, à notre Union, à
l'Europe. On ne lâche rien !
Vive le Front de gauche !
Vive le Parti communiste français !
Vive la République !
Vive la France !
Et vive l'Humanité !
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