
Ainsi, l’écart entre les rémunérations des hommes et des femmes est, en moyenne, de 27 %. Et la question n’est pas simplement à travail égal, salaire égal. Il faut diversifier les métiers pour les femmes et, là où elles sont majoritaires, en finir avec la précarité, le temps partiel imposé, les bas salaires. Notre loi préconise la limitation du temps partiel, des sanctions financières pour les entreprises qui n’appliquent pas l’égalité des salaires. Pourquoi ? Parce que sans sanctions pécuniaires, la loi n’est pas appliquée. Surtout en la matière, car nous nous heurtons, aussi, aux mentalités rétrogrades et patriarcales. Le salaire de la femme étant encore perçu comme un salaire d’appoint. Trop longtemps, on a justifié les bas salaires et le temps partiel pour les femmes parce qu’on jugeait que la place des femmes était au foyer plutôt qu’au travail. Certes, les choses ont bougé. Mais combien ne s’offusquent pas de voir des femmes gagner à peine le Smic ou travailler à temps partiel ? On a besoin, pour changer la réalité et les mentalités, de lutte et de lois. À l’occasion de cette présidentielle, je souhaite que les droits des femmes soient réellement une des questions au cœur du débat politique. »
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