Jean-Luc Mélenchon a estimé jeudi que Nicolas Sarkozy avait, en se déclarant candidat,
"repris les vieilles ritournelles libérales qu'il nous a serinées
pendant cinq ans". "Ça ressemblait à un disque rayé", a réagi Jean-Luc
Mélenchon après avoir regardé l'annonce de Nicolas Sarkozy depuis le
Parlement européen de Strasbourg. "La bonne chose" est que "nous sortons
d'une période ridicule de faux suspense" sur la candidature du
président, a-t-il ajouté. "Il nous reste donc 69 jours pour s'en
débarrasser !" a-t-il poursuivi en faisant allusion au nombre de jours
avant le premier tour de l'élection présidentielle.
"J'espère
qu'il va se comporter en candidat, c'est-à-dire accepter le débat, le
dialogue et les controverses" et "quitter cet air un peu hautain qu'il
avait ce soir en prétendant qu'il n'y avait plus ni droite ni gauche,
mais seulement sa précieuse personne comme centre du monde", a dit le
candidat du Front de gauche.
S'agissant des referendums promis par Nicolas Sarkozy, Jean-Luc
Mélenchon a estimé qu'il s'agissait d'un "numéro de pur cynisme", car
"on entend quelqu'un nous dire qu'il compte donner la parole au peuple
au moment même où il s'apprête à le lui refuser sur la principale
question qui vaille actuellement, le nouveau traité européen".
Nicolas
Sarkozy "n'est pas très crédible quand il dit que le second quinquennat
ne sera pas comme le premier. (...) Il laisse un champ de ruines
sociales et les Français sauront s'en souvenir", a conclu Jean-Luc
Mélenchon.
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