Nous attendions de François Hollande une vraie entrée en campagne et
enfin de la clarté dans les propositions. Nous avons eu l'entrée en
campagne mais pas la clarté.
Ce qui était connu des engagements socialistes a été confirmé. Mais ce qui posait problème dans ses engagements aussi.
Je
pense au droit à la retraite à 60 ans,
avec une définition très
restrictive de l'accès à ce droit, à l'absence de propositions en faveur
de la hausse des salaires, à la limitation du nombre d'emplois publics
au niveau actuel alors que Nicolas Sarkozy en a supprimé 170.000, à
l'absence de remise en cause de la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et
Territoires) et de la tarification à l'activité pour les
hôpitaux...Quant à ce qui était imprécis, cela l'est resté. François
Hollande déclare que son adversaire, « c'est le monde de la finance ».
Au Front de gauche, nous disons enfin ! Mais alors pourquoi ne dit-il
rien sur le contrôle public des banques et du crédit ? Enfin, un
étonnement : le candidat socialiste est resté muet sur les contours de
la majorité qu'il entend constituer, or personne à gauche ne peut
espérer gagner seul.De tout cela, je tire une conclusion : le Front de
gauche va être plus que jamais la garantie d'une victoire solide de la
gauche face à Nicolas Sarkozy. Une victoire qui se construira dans la
clarté, seule susceptible de mobiliser celles et ceux qui attendent le
plus du changement pour pouvoir vivre enfin dans la dignité et la justi
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